#249560 - 16/06/2017 à 22:08
Mes interrogations tournent autour de ce qui différencie les homosexuels des autres hommes en général. On parle souvent de "stéréotype" mais il me semble évident que nous avons des particularités, et nous pouvons supposer qu'il y a des mécanismes biologiques/physiologiques/psychologiques à l'origine de ça. À aimer les hommes, nous sommes à mi-chemin entre l'homme et la femme. Comment les homosexuels font-ils pour aimer les hommes par nature et finalement fréquenter d'autres homosexuels se rapprochant comportalement de la femme?! (Par pitié je connais déjà le point de vue Freudien! ! même si je l'adore, je le trouve dépassé)
Moi même je sens ma part féminine, je sens aussi ma part masculine. Mais je n'arrive pas à tolérer cette féminité dans mes amours. Sommes-nous destinés à vivre malheureux dans le faux espoir qu'on pourra finalement un jour trouver nous aussi l'être qui nous complète. L'objet de notre passion, de notre amour que nous ne contrôlons pas, qui est irrationnel. Je n'ai eu le coup de foudre qu'une seule fois dans ma vie (un hétérosexuel), cette passion est plus forte que tout, et dans le fond je suis toujours intimement convaincu par mes sens que c'est lui que j'aime.
Je l'ai mis au courant de mon homosexualité et des sentiments, pour qu'il me confirme qu'il était bien hétéro (évidemment trop masculin pour être gay)
Cet homme que j'aime n'aurai jamais pu être gay. Il y a quelque chose chez nous qui ne me plait pas, qui ne m'attire pas. D'ailleurs je trouve ça contradictoire qu'on finisse par sortir avec des hommes avec une part féminine plus élevée de la normale alors que par nature on a fuit les femmes pour les hommes. Vous comprenez ce que je veux dire ?
Ça n'a rien de rationnel bien sur, c'est la partie qu'on ne contrôle pas. Et je pense que les passions sont les plus belles choses qui permette de donner du sens a nos vies. Ainsi j'aimerai comprendre. Sommes-nous tous au moins avec une part féminine plus ou moins importante ? Un homosexuel est il forcément destiné aux amours impossibles ? Ne vaut-il alors pas mieux que de se priver de l'amour pour ne plus souffrir ? Les aventures qui ne viennent pas du cœur ne sont-elles alors que des lots de consolation aux hétérosexuels (masculins) ?
#249562 - 16/06/2017 à 22:25
salut, je me suis déjà posé exactement les mêmes questions que toi et je me suis tous simplement dis que c’était comme sa et que je ne connaitrais certainement jamais la réponse donc autant ne pas se torturer puis je me suis dis que une réponse ne changera rien . Enfin peut être que tu trouvera une réponse je l'espère ;)
#249569 - 16/06/2017 à 23:36
[i]"À aimer les hommes, nous sommes à mi-chemin entre l'homme et la femme."[/i] J'ai du mal à saisir le message que tu veux faire passer. Sache que la sexualité d'un homme homosexuel ne fait pas de lui un être entre "l'homme et la femme". Un homme qui en aime un autre fait-il de lui une "mi"femme ? Tu mélanges là, "sexe" et "orientation sexuelle". L'attirance qu'éprouve un homme pour un autre est certes similaire à ce que ressentirait une femme hétérosexuelle, mais cela ne fait pas de lui un être "à mi-chemin entre l'homme et la femme." parce que les individus qui aiment majoritairement les hommes sont justement des femmes et que les hommes homosexuels représentent une minorité. En ayant cette idée, tu fais de l'hétérosexualité la norme. La majorité ne fait pas d'elle nécessairement la (ou l'unique) normalité, et les minorités ne représentent pas forcément l'anormalité.
[i]"Comment les homosexuels font-ils pour aimer les hommes par nature et finalement fréquenter d'autres homosexuels se rapprochant comportementale de la femme?!"[/i] Parce que l'orientation sexuelle est quelque chose de très compliquée et encore mal comprise. La théorie Freudienne est très, très restreinte, alors que les la sexualité d'un individu, est multifactorielle. Maintenant, ce n'est pas parce qu'un homme homosexuel n'est pas attiré par les femmes qu'il va forcément se diriger vers les hommes bien forts, bien virils, bien poilus, (avec de la bière en bonus), et pas du tout efféminés. Tu as déjà dû voir des couples hétérosexuels dont la femme n'était pas forcément féminine ou l'homme pas forcément masculin, sans pour autant empêcher l’existence, la cohésion et l'équilibre de ces couples. Il n'y a finalement pas de contradiction pour un homme d'aimer un autre homme (qui peut ou non être +/- efféminé) car cela n'est pas propre à l'homosexualité et cela se voit sous plusieurs couples issus d'orientations sexuelles différentes.
[i]"Sommes-nous destinés à vivre malheureux dans le faux espoir qu'on pourra finalement un jour trouver nous aussi l'être qui nous complète."[/i] Si tu penses que tous les homosexuels ont forcément une part de féminité hors du commun, alors oui. Mais puisque ce n'est pas nécessairement le cas, j'ai le plaisir de t'annoncer que non ! Je ne serai pas étonné qu'autour de toi il y ait des personnes homosexuelles dont tu serais surpris de connaître leur orientation sexuelle, car oui, des homosexuels auxquels tu collerais une étiquette d'hétérosexuel, ça existe. [i]" (évidemment trop masculin pour être gay)"[/i] par pitié, enlève-moi ce stéréotype, vois les nuances. Oui, il se trouve que des homosexuels sont efféminés plus que ne le seraient des hétérosexuels et ça leur vaut ce cliché, mais est-ce que ça fait de tous les homosexuels des efféminés ? Tu mets la mauvaise case dans l'autre. Petite métaphore si tu n'as pas compris : Toutes les tartes à la fraise sont des pâtisseries, mais est-ce que toutes les pâtisseries sont des tartes à la fraise ? NON. Et Dieu merci, parce que sinon pas d'éclair au chocolat !! Et ça, c'est pas une vie.
[i]"alors que par nature on a fuit les femmes pour les hommes."[/i] Ouvre grand tes yeux et relis trois fois MINIMUM ce qui va suivre : [b]Les homosexuels ne fuient pas la femme, ils aiment les homme [u]naturellement[/u], ça s'appelle l’orientation sexuelle.[/b] Est-ce que tu réalises l'idée que tu te fais là de l'homosexualité ? Ce serait selon toi, une échappatoire au sexe opposé qui est finalement indésiré de l'être en question ? Les homosexuels seraient donc des fuyards effrayés par la gente féminine se réfugiant alors les uns avec les autres... Une personne aime par amour et non pas par fuite ou restriction voyons !!
POUR CONCLURE :
[i]"Sommes-nous tous au moins avec une part féminine plus ou moins importante ?"[/i] Oui. Même Donald Trump.
[i]"Un homosexuel est il forcément destiné aux amours impossibles ?"[/i] Non. A moins d'être vraiment malchanceux...
[i]"Ne vaut-il alors pas mieux que de se priver de l'amour pour ne plus souffrir ?"[/i] L'amour agit comme une drogue sur le cerveau. Quand tu as ta dose, tu es sur un petit nuage, quand tu ne l'as pas, tu deviens un junkie déprimé avide d'euphorie. L'amour, c'est avant tout un cocktail chimique de phéromones qui vous attire sous l'aisselle de votre partenaire (#glandes sudoripares) dont la recette (que seule Dame Nature connait le secret...) est issue d'une longue épopée évolutive. Alors crois-moi, si la nature nous a doté de la capacité d'éprouver ce sentiment d'amour (et d'être au passage de gros drogués), ce n'est sûrement pas par hasard. Maintenant, libre à toi d'en faire ce que tu en veux ! Mais sache qu'il est impossible d'aller à l'encontre de sa nature, elle te rattrapera tôt ou tard !
#249572 - 17/06/2017 à 00:05
Bonsoir , je suis d'accord avec Canaille, un homme homosexuel n'est pas forcément efféminé. D'ailleurs sur les sites de rencontres on voit souvent des gens écrire des phrases du style "je suis viril et je ne veux pas d'un mec efféminé" (les "masc for masc" en anglais). Donc il n'y a pas vraiment de question à se poser sur la place de l'Homme masculin chez les gays puisqu'il y est déjà selon moi.
Être efféminé fait plus partie de la personnalité je pense.
#249593 - 17/06/2017 à 07:40
Merci beaucoup Canaille pour ta réponse complète.
En effet il est fort probable que je me fasse une fausse idée des hososexuels. Comme je l'ai dit j'étais tombé amoureux d'un héterosexuel et j'avais vraiment tout misé sur le fait qu'il soit homo comme moi. Finalement cette histoire m'a un peu traumatisé x) C'est peut-être ce qui m'a conduit à penser que je n'arriverai jamais à aimer un homosexuel, à cause de la perfection que pouvait représenter a mes yeux "mon ami". Aussi c'était une lecture tres biologique de la chose : j'ai entendu que l'attirance pour l'homme ou la femme serait lié à un pic de testostérone pendant la gestation permettant de faire grossir l'hypophyse dans le cerveau. Ce pic de testostérone déterminerait notre sexualité selon le chercheur : Absence de pic on est attiré par les hommes, présence de pic on est attiré par les femmes. C'est pas vraiment que je pense que être hérosexuel est la norme. Car dans le fond si l'homosexualité existe c'est probablement qu'elle a pu être utile pourde nombreuses espèces de "survivre" telle que nous les êtres humains. C'était surtout que je pensais que si c'est biologique/inné qu'on soit attirés par les hommes et quoi qu'on dise sans parler de généralité absolue je pense que les homosexualités ont des particularités et des tendances qui leur sont propres. En tout cas j'aime à penser que si les femmes hétérosexuelles et les gays n'ont pas de pic de testostérone c'est que ils partagent quelque chose en commun. Pareil pour les femmes homosexuelles et les hommes héterosexuels. D'une lecture simple des choses "très svt" xD
On peut supposer qu'il peut naturellement s'opérer des comportements qui viserai a attirer le sexe (désiré) et donc en repérer une attitude : "je me comporte pour attirer les hommes" : je suis une femme hétéro ou un homme homo ; et "je me comporte pour attirer les femmes" : je suis un homme hétéro ou une femme homo.
Heuuuuy comme Platon l'a si biendit que "la pensée est un dialogue avec soi-même" je viens d'avoir une objection qu'on aurais pu me faire. C'est vrai que si l'homosexualité a servi à la survie de certaines espèces comme la notre, il n'y a aucune raison pour des hommes et des hommes et des femmes et des femmes ne puissent pas s'aimer. Attirer un homme reste un homme qu'il soit homosexuel ou hétérosexuel. C'et juste que je pensais qu'on ne pouvait être seduit que par les hommes qui ont un comportement de séduction envers les femmes. Inconsciemment ce n'était pas naturel à mes yeux faut croire. Même si j'assume mon homosexualité ce n'est pas une fierté. Parfois je remarque sur moi-même que j'ai des tendances que je ne maîtrise pas à me comporter de manière efféminée. Et ça m'énerve x) Et je pense pas être le seul à être dans ce cas la, même si je suppose qu'il est différent pour chaque individu, je pense qu'il émane tout de même une légère tendance.
Toutefois quand j'y reflechis je ne suis pas si efféminé que ça, et tu dois avoir raison c'est possible de trouver l'amour, puisque ce serait très cliché de penser que tous les gays sont efféminés x)
C'est juste que moi je ne traine jamais avec des groupes homos je ne sais donc pas vraiment de quoi je parle. D'ailleurs l'ami dont j'étais amoureux est toujours mon ami , je le remercie pour son ouverture d'esprit car je connais pas beaucoup de personne capable de mettre ça de côté. Ainsi voila je traine qu'avec des heteros alors peut-être qu'en me comparant systématiquement aux autres garçons je fini par me trouver trop féminin dans le fond ^^
On dira ce qu'on veut déjà que la vie est compliquée quand on est homo elle la rend encore plus insoluble xD Au moins on est obligé de se creuser les méninges. Après le pic de testostérone ne fait pas office de vérité, je n'ai pas du tout suivi la recherche de près. Donc elle n'est que pour moi une hypothèse :)
Je suis jeune j'ai le temps de retomber amoureux (et pas d'un hétérosexuel encore j'espère xD)
Par contre j'ai envi de rebondir sur une autre question : si On considere l'amour comme quelque chose d'irrationnel, immédiat et désintéressé : est-ce qu'il y a du sens à chercher l'amour sur ce site ? Puisque quelque part on répond a son propre désir de ne pas être seul : ainsi on rend notre démarche intéressée. Faut-il alors attendre la bonne rencontre par le hasard ? Qu'en pensez vous ?
#249603 - 17/06/2017 à 11:39
Bonjour à toi Andonios,
Je vais tenter d'apporter un infime rayon de lumière à ta question. Je me souviens que Canaille a dit :
"L'amour agit comme une drogue sur le cerveau. Quand tu as ta dose, tu es sur un petit nuage, quand tu ne l'as pas, tu deviens un junkie déprimé avide d'euphorie. L'amour, c'est avant tout un cocktail chimique de phéromones qui vous attire sous l'aisselle de votre partenaire (#glandes sudoripares) dont la recette (que seule Dame Nature connait le secret...) est issue d'une longue épopée évolutive."
L'image ici est celle d'un drogue et c'est à peu près comme ça que je vois la chose. Regarde autour de toi, l'amour est omniprésent, les applis, les médias, tout un marché tourne autour, mais tu peux également l'entrevoir au travers de tes amis et ta famille.
C'est une des choses que l'on principalement pressé de vivre si l'on a jamais aimé, et que l'on veut retenter si on arrêté d'aimer. Sentiment de drogue oblige.
Presque tout être humain (ayant quelque peu vécu) te dira qu'il rythme la vie, que c'est l'un des plus beaux sentiments de l'existence. Le chercher irait donc de pair.
Je ne sais donc pas si le mot "intéressé" est juste car l'on a pas de contrôle face à une drogue, cela devient vital; il n'y aurait aucune manipulation, aucun intérêt (malsain ?) à la recherche de l'amour même s'il reste toujours des exceptions. Je reste convaincu que l'amour compte parmi l'un des buts premiers de ce pourquoi nous sommes là, sur Terre. Celui-ci est, tu te doutes, bien plus fort à deux; enlevant toute idée basse et intéressée.
J'ai toujours eu comme devise, l'amour ne se cherche pas, il se trouve. C'est peut-être une devise de con mais elle introduit à la notion de destin. Celui-ci serait déjà écrit, mais peut-être s'inscrire sur Beto faciliterait (on ne saura jamais) la réalisation du tien, les grandes lignes amoureuses qu'il va t'apporter.
En soit, le destin régit absolument tout, on pense détenir un libre arbitre, mais c'est faux.
Le destin nous rattrape toujours, et par conséquent l'amour.
#249619 - 17/06/2017 à 14:17
Pour les explications scientifiques de l'homosexualité, mais je t'invite à regarder cette vidéo : [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=4Khn_z9FPmU[/youtube] (et je te recommande également toutes les conférences TED similaires à celle-ci ainsi que les vidéos de vulgarisation scientifique qui sont très bien réalisées.)
Je pense que tu fais référence à MaxBird concernant cette histoire de pic de testostérone durant le développement embryonnaire : [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Ad5Lxf_kKRU[/youtube]
Attention, garder en tête que la science de l'homosexualité est encore très jeune, donc ne pas se perdre dans les méandres d'études encore un peu fragile, bref, ne pas faire de ces hypothèses une finalité approuvée, prends ce qui est dit avec des pincettes car tout n'est peut-être pas vrai dans ce qui est dit !
Cependant, si je fais un rappel sur ces sources, (certes là n'est pas le sujet de ce topic et qu'il y ait déjà un topic qui y est consacré) je pense qu'on peut faire un lien (hypothétique) entre ta question et ce qui nous y est donné comme informations.
On peut faire de nombreuses hypothèses pour peut-être expliquer ton incompréhension sur la féminité d'un large échantillon d'hommes homosexuels :
> Une forme mimétisme des femmes pour essayer de plaire aux hommes (comportement alors acquis) ?
> Un équilibre hormonal similaire à celui des femmes hétérosexuelles, bien particulier dû au développement de certaines régions du cerveau lors de développement [i]in utero[/i] issu de la variabilité du fameux pic de testostérone (ou bien d'éventuels autres facteurs) ?
Dans tous les cas, je pense qu'il existe une corrélation entre la sexualité d'un individu et sa personnalité, reste à la recherche de nous trouver les réponses à ces questions.
[i]"Parfois je remarque sur moi-même que j'ai des tendances que je ne maîtrise pas à me comporter de manière efféminée. Et ça m'énerve x)"[/i] N'essaye pas de maîtriser quoi que ce soit, en faisant ça tu te censures, tu deviens quelqu'un d'autre, et c'est une chose terrible de ne pas pouvoir être soi-même. Cesse de vouloir te comparer aux autres garçons et de rentrer dans un cadre pour lequel tu n'es pas fait.
En ce qui concerne la recherche de l'amour, je pense que CorentinGay en a suffisamment dit, et est sûrement plus doué que moi pour trouver les mots à ce sujet. Si ce n'est que je voudrais rajouter que l'Homme est un animal social qui cherche durant toute sa vie à avoir sa place auprès d'une communauté avec laquelle il partage son amour, de toute forme qu'il soit, amical, fraternel, parental, passionnel voir charnel... Y a qu'à voir nos cousins les bonobos !
#249620 - 17/06/2017 à 15:30
Je tenais à vous remercier ça me touche que vous consacriez tout ce temps pour me répondre, je suis presque gêné ^^
Je comprend bien ta position sur la recherche de l'amour Corentingay, tu as raison l'amour est présent partout c'est surement moi qui me complique la tache inutilement. L'amour c'est un peu comme l'art finalement : on sait quand il y en a, mais il reste néanmoins difficile à cerner et à définir. A titre de comparatif chercher l'amour pour un Homme, reviendrait pour le peintre à chercher la perfection artistique dans son tableau. Et donc à s'armer de son pinceau pour retenter, encore et encore, jusqu'à qu'il trouve en son tableau sa conception de l'harmonie. Et de la même manière que l'as indiqué pour l'amour : l'artiste ne cherche pas l'art dans son oeuvre mais la trouve directement d'un simple regard. Ainsi tout comme l'art qui est présent dans toutes les observations du monde qui nous entoure (que ce soit d'un coucher de soleil à un urinoir), l'amour est évidemment présent partout. Merci de m'avoir redonné confiance :)
Et Canaille j'ai hâte de connaitre les progrès que la science fera dans ce domaine car je trouve ça absolument fascinant. Les liens que tu m'as envoyés ne fonctionnent pas. Mais je compte me renseigner sérieusement pendant mes vacances. Dans cette question de l'inné biologique ou de l'acquis psychologique il est difficile de se tracer un opinion. Et encore aujourd'hui le point de vue Freudien est toujours très soutenu et je dois dire que pour ce qui me concerne je pourrai totalement correspondre au schéma de l'absence du père. Ainsi est-ce biologique ? Est-ce psychologique ? Un mélange des deux ? ^^ Le temps nous le dira peut-être..
Je vous remercie d'avoir donné vos opinions. Pour conclure il ne faut pas que je me ferme au monde qui m'entoure, ni à l'amour qu'il m'est légitime de rechercher, et je ne dois pas m'auto-censurer pour vivre pleinement ma singularité au sein du monde afin de me réaliser et peut-être d'enrichir mon environnement proche par mes différences que je me dois donc assumer (et bien sur dans le respect d'autrui de préférence).
Si j'ai mal compris quelque chose vous pouvez me le rappeler. Sinon merci infiniment de m'avoir éclairé ! ;)
#249634 - 17/06/2017 à 20:35
Voici les liens youtube, puisque les vidéos ne fonctionnent pas :
> TEDx talks : https://www.youtube.com/watch?v=4Khn_z9FPmU
> Max Bird : https://www.youtube.com/watch?v=Ad5Lxf_kKRU
[i]"Et encore aujourd'hui le point de vue Freudien est toujours très soutenu et je dois dire que pour ce qui me concerne je pourrai totalement correspondre au schéma de l'absence du père. Ainsi est-ce biologique ? Est-ce psychologique ? Un mélange des deux ?"[/i]
Je pense que la sexualité d'un individu est quelque chose de très, très complexe. Entre la biologie, la psychologie, la culture, l'éducation, les mœurs, les aléas de la vie, et autre encore, je pense que ces diverses disciplines finement couplées nous offrent de quoi se poser encore des questions pendant un moment avant de percer les mystères qui nous poussent à aimer certaines catégories de personnes...
[i]"Pour conclure il ne faut pas que je me ferme au monde qui m'entoure, ni à l'amour qu'il m'est légitime de rechercher, et je ne dois pas m'auto-censurer pour vivre pleinement ma singularité au sein du monde afin de me réaliser et peut-être d'enrichir mon environnement proche par mes différences que je me dois donc assumer"[/i] C'est moi qui te remercie d'avoir compris ces choses. Garde ces idées en tête, elles te seront utiles et recyclables dans d'autres situations. Ravi de t'avoir aidé !
#250764 - 28/06/2017 à 19:23
Bonjour 😄
Concernant l'hypothèse qui expliquerait l'homosexualité, je la trouve effectivement crédible pour les personnes hétérosexuelles souhaitant justifier l'homosexualité et ne connaissant rien à la communauté LGBT+, mais pour les membres de cette communauté ou les personnes étant un minimum censées, elle s'avère être complètement idiote. Si vous croyez à cette théorie (ce qui, j'espère, n'est pas le cas), comment expliquez-vous la bisexualité ? La pansexualité ?
En ce qui concerne ton amour pour le garçon hétéro, d'abord bravo de lui avoir dit que tu étais gay et qu'il te plaisait, c'est super courageux. En plus il l'a bien pris, tu as eu de la chance.
Pour la place de l'homme masculin chez les gays, c'est la même que la femme féminine chez les lesbiennes : ça existe. Les gens pensent qu'une lesbienne est forcément masculine et qu'un gay est forcément efféminé, mais non. Cette image renforce juste leur pensée qui est qu'un couple est composé d'un homme et d'une femme. Ils pensent que dans un couple gay il y a un homme efféminé et l'autre masculin et dans un couple de lesbiennes il y a une femme féminine et une autre masculine. Ce sont malheureusement des clichés, qui parfois sont vrais, mais il ne faut pas généraliser. Il faut différencier ce qu'on est de ce qu'on veut et ne pas se focaliser sur les clichés du couple homme-femme chez les homosexuels, par exemple moi je suis féminine, et lesbienne, et on ne veut pas forcément le contraire de ce que l'on est. Je ne suis pas la seule à être féminine, et parmi les hommes gays on trouve aussi des hommes masculins.
Bonne soirée 😃
#252832 - 25/07/2017 à 17:53
Waw vous faites des textes longs comme ma jambe pour pas grand chose en fait, l'attirance est chimique et tout ça . Mais préférer une femme ou un homme est naturel et pas dans le comportement la gestuelle ou dans le physique. C'est ce que je pense et ne m'occupe pas ni me fis aux expériences scientifiques.